samedi 7 décembre 2013

Ma bonne fournée

Retour au travail de boulangerie ! Après la découverte cette année du pain maison, je me lance dans la confection des délices que sont les viennoiseries.


Pour ceux qui suivent "Le meilleur pâtissier", ils vont sûrement se dire que j'ai été inspiré par l'émission de cette semaine pour me lancer dans les croissants ! Pas faux, même si ça fait un sacré bout de temps que je voulais en faire.


Pour faire des viennoiseries, la difficulté est double dans la préparation de la pâte: il faut une pâte levée ET feuilletée ! J'ai fait d'une pierre deux coups pour préparer mes croissants, puisque je n'avais encore jamais fait de pâte feuilletée. Pour être honnête, j'ai toujours eu la flemme de m'y mettre. C'est sûr que si on en a besoin dans l'immédiat, on oublie. Elle demande un sacré temps de repos (la préparer la veille pour l'utiliser le lendemain est recommandé), mais en soi il n'y a rien de difficile.

Il en faut du beurre !

Pour ce qui est de la préparation de la pâte, je rappelle que c'est assez technique. C'est pourquoi je vous redirige vers les explications très bien illustrée d'un blog que je consulte... tous les jours !
La pâte peut être utilisée pour toutes les viennoiseries (j'ai d'ailleurs fait deux pains au chocolats aussi):

http://www.chefnini.com/la-pate-levee-feuilletee-recette-en-images-pour-croissants-et-pains-au-chocolat/


Après repos au frais, et avant façonnage (oui, il est tard !)

Voici tout de même quelques photos pour prouver que je ne suis pas un escroc qui aurait franchi le pas d'une boulangerie pour acheter des croissants :p :

Avec moitié de quantité de la recette, j'ai fait 6 petits croissants et 2 petits pains au chocolat

Je suis vraiment content d'avoir franchi le pas. Sur un exemple de plus, je vois que le fait maison est toujours meilleur. Certes il y a un savoir faire à parfaire, mais du point de vue dégustation, là, les croissants sont à peine cuits, à peine dévorés ! Tiède, un bon goût de beurre, la légèreté du feuilletage... un pur plaisir.

Appréciez les différentes couches du feuilletage...

 Bien entendu, je n'ai pas trop fait le fou pour cette première fois, mais je n'ai pas moins pensé pour la prochaine fois à fourrer les croissants, avec un crème d'amande, de la confiture...

J'ai choisi le feuilletage "double tour" pour des viennoiseries aériennes































Une dernière photo pour la route...





dimanche 1 décembre 2013

A l'heure du quatre-quart

Pas rassasiés du bon goût du beurre après les palets bretons ? On est d'accord !

Aujourd'hui, je propose un gâteau des plus classique, rapide et gourmand : le quatre-quart.
La cuisine, il paraît que c'est toute une chimie: la bonne durée de cuisson, la bonne température, l'humidité... et bien entendu les proportions. Avec le quatre-quart, pas de prise de tête, et impossible de se tromper, puisque les 4 ingrédients qui le composent sont en poids égaux.



RECETTE du quatre-quart:

Vous n'aurez besoin que d'oeufs, de beurre, de farine et de sucre.
Pour doser, il suffit de peser les oeufs sans leurs coquilles et d'adapter le reste en même quantité !

J'ai utilisé deux oeufs, qui pesaient en tout 109g... donc j'ai pris 109g de beurre, de farine et de sucre.
J'ai réussi à remplir avec ces quantités 5 moules à muffins. On peut aussi utiliser un moule à cake, mais je conseille d'adapter les quantités aux dimensions. Un cake bien haut fait toujours plus d'effet !

La démarche est classique et facile: faire fondre le beurre, le laisser tiédir, et le mélanger à l'ensemble oeufs+sucre qu'on aura au préalable rendu mousseux au fouet.
Ensuite, il n'y a qu'à incorporer en deux ou trois la farine pour éviter les grumeaux.





Je n'avais encore jamais fait de quatre-quart moi même. Je me contentais d'en acheter dans le commerce, des plus ou moins bons. De manière générale, ils sont souvent très suintant et en terme de proportions des ingrédients, je doute que la règle 4*1/4 soit respectée...Un quatre-quart fait maison, c'est le bénéfice d'enfin savoir de quoi on parle (la recette est unique !).

Ils sont délicieux nature, tartinés de ce qu'on veut (confiture de lait sur les photos), ou encore, ce que je préfère, trempés dans du lait tiède, bien imbibés !



lundi 25 novembre 2013

Lentilles des familles

Je continue sur ma lancée des recettes salées d'hiver (et oui, il me reste des palets bretons à terminer avant d'entamer autre chose !), avec aujourd'hui une purée de lentilles au lardons.
Rien de très compliqué, et pas besoin de four !




RECETTE pour deux en accompagnement, ou un gros mangeur:
-100g de lentilles vertes
-1 demi oignon
-1 gousse d'ail
-75g de lardons
-herbes de Provence

Mettre les lentilles dans 3 fois leur volume d'eau froide avec des herbes de Provence, et chauffer à feu moyen. Quand l'agitation démarre, laisser cuire bien 30/35min.
20 minutes avant la fin, mettre les oignons dans une poêle et faire dégorger en arrosant légèrement avec de l'eau. N'ajouter la gousse d'ail que vers la fin pour ne pas la griller.

Normalement, la lentilles donne une texture assez épaisse. Se servir d'un mixeur plongeant ou d'un mixeur/blender pour lisser la préparation, en laissant cependant un aspect brute.
Goûter pour rectifier l'assaisonnement.



Au dernier moment, faire cuire les lardons dans une poêle, dans leur gras, avant de déposer sur la purée, avec leur jus.


Ne pas oublier de déposer une bonne cuillère à soupe de crème fraîche. Elle donne du goût, de l'onctuosité, et un peu plus de contraste aux couleurs !






lundi 18 novembre 2013

Choux-fleur power

Pour une fois, j'ai eu envie de proposer une recette salée. Le froid qui s'est définitivement installé à Grenoble m'a bien aidé : il faut des plats qui tiennent chaud !
J'ai cuisiné ce soir un gratin de choux-fleur... un bon moyen de manger des légumes de saison et de bien se nourrir contre le froid.
Au passage, ça montre aussi que je ne me nourris pas que de sucre ;)


Recette pour deux personnes (traduction pour étudiant vivant seul: pour deux repas):
-400g de choux-fleur (congelé, frais peu importe)
-1 demi-oignon
-250 mL de lait (entier de préférence)
-1 et 1/2 cuillère à soupe de beurre, et de maïzena (à défaut de la farine)
-de la noix de muscade
-classiquement, de l'emmental ou du gruyère pour la croûte.

Un gratin de choux-fleur se compose bien évidemment de choux-fleur, que l'on arrose d'une sauce béchamel. Le tout se fait gratiné au four.

Commencer par cuire le choux à l'eau (un peu moins de entre 5 et 10 minutes selon qu'il est congelé ou frais).

Pendant ce temps, on ne chôme pas: on préchauffe le four à 180°C en mode grill et on prépare la béchamel:
Mettre le beurre et l'oignon coupé finement dans une casserole et chauffer jusqu'à fonte total du beurre, puis ajouter la maïzena en fouettant le tout pendant une petite minute. Saupoudrer de noix de muscade, puis ajouter le lait et mélanger à feu moyen jusqu'à épaississement de la sauce.

Après cuisson, mettre le choux dans un plat à gratin et l'arroser de la sauce. Couvrez le tout de fromage puis mettre à gratiner au four.
































Cette recette est vraiment facile à faire. Elle demande peu de temps et est très pratique pour ceux qui veulent manger un plat un peu "élaboré" (entendre différent d'une tranche de jambon avec une tomate). Même si le choux est malheureusement souvent boudé, la sauce et le fromage sont peut-être des arguments qui feront saliver certain...





















dimanche 17 novembre 2013

Sur la route du palet breton

Dans la série des "Sur la route..."

Pour changer un peu des préparations moelleuses comme les cakes, muffins etc. j'ai décidé ce dimanche de faire des biscuits, et de partir en Bretagne à bas prix.
Comment ? En faisant des palets bretons, ou "Traou Mad" comme ils sont appelés par les puristes.























Ces gâteaux ont un délicieux goût de beurre, réconfortant, embaumant et réchauffant. C'est la saison parfaite pour en faire.

La recette (prise sur La Cuisine de Bernard*) pour une vingtaine de palets:

-40g de jaune d'oeuf (j'en ai pris 2, et j'ai vu au passage qu'un jaune calibre moyen pèse 17g)
-170g de sucre (j'ai pris de la cassonade)
-260g de beurre demi-sel, pommade (je n'avais que du doux, j'ai donc rajouté à part trois bonnes pincées de fleur de sel)
-30g de lait entier
-400g de farine, type T45
-1/2 cuillerée à café de levure chimique
La cuisine est de la chimie, donc n'oubliez pas de tout faire proportionnellement à votre poids en jaune d'oeuf.
Je conseille de choisir un beurre de qualité (j'ai pris du beurre d'Isigny AOC) puisque c'est l'ingrédient clé, qui confère vraiment leur goût et leur intérêt à ces gâteaux.


Mélanger (ne veut pas dire fouetter !) le sucre et le beurre d'une part, et les jaunes d'oeufs et le lait d'autre part, puis homogénéiser le tout.
Après avoir mis ensemble la farine et la levure pour qu'elle soit répartie assez uniformément, verser le tout dans le mélange précédent, d'un coup.
Travailler à la main ou à la cuillère (ou au robot !) jusqu'à obtenir un paquet régulier.
Ensuite, placer la pâte entre deux feuilles de papier sulfurisé et l'aplatir sur un peu moins d'1 cm.






















Mettre au frais pendant une demi-heure.
Préchauffer le four à 200°C et graisser des moules à muffins ou tout autre contenant (permet aux biscuits de ne pas s'étaler à la cuisson) puis couper la pâte et la répartir. Enfourner environ 15 minutes, en surveillant. Il faut que les biscuits soient bien dorés, pas simplement blonds, car sinon le fond ne sera pas assez cuit.























Comme je n'avais aucune idée du nombre de biscuits que j'allais obtenir, j'ai été surpris en découvrant que j'allais en avoir une vingtaine ! Donc je me suis servi pour la cuisson de moules à muffins et de ramequins.

Les palets sont délicieux, on sent bien le goût du beurre, et on n'en a pas peur !
Natures avec un thé, en miette sur du fromage blanc, ou encore en base de cheesecake, on peut les utiliser pour plein de choses.

On parie que vous n'en mangerez pas qu'un ?

mardi 12 novembre 2013

Sur la route de la madeleine...

Question madeleine industrielle, il n'y a pas photo: les meilleures sont les Bonne Maman.
Question cuisine, il n'y a pas photo: le fait maison est bien meilleur.
Vous voyez où je veux en venir ?

J'ai acheté il y a quelques jours une plaque en silicone pour faire des madeleines et essayer de détrôner la fameuse grand-mère au tablier rouge à carreaux blanc. C'est chose faite avec la recette suivante !


























Pour une bonne quinzaine de madeleines:
-120g de farine
-100g de sucre (j'ai utilisé de la cassonade) / 66g de sucre - 11 g de miel (voir commentaire)
-100g de beurre
-3 oeufs
-1 cuillère à café de levure chimique
-1 demi-cuillère à café d'extrait liquide de vanille / autre parfum de votre choix !

Avant de vous lancer, je conseille de remplacer une partie du sucre par du miel, car celui-ci retiens l'humidité et permet ainsi aux madeleines de se conserver plus longtemps. Noter que son pouvoir sucrant est trois fois supérieur à celui du sucre, donc il faudra en tenir compte dans le dosage.

Commencer par battre les oeufs et le miel/sucre jusqu'à faire légèrement blanchir/mousser.
Faîtes fondre le beurre, puis l'ajouter au mélange précédent (pas brûlant sinon il va cuire les oeufs) auquel vous aurez préalablement ajouter en deux ou trois fois la farine et la levure tamisées. Ajouter en plusieurs fois la farine permet d'éviter les grumeaux, et tamiser rend la préparation moins lourde.

Faîtes reposer la pâte au moins deux heures au réfrigérateur (et oui il faut souffrir pour se faire plaisir !). En faisant ma petite recherche sur internet, j'ai compris qu'il y a une histoire de choc thermique qui permet à la bosse si caractéristique des madeleines de se former.

Après repos, préchauffer le four à 190°C et remplir les moules de moitié ou 3/4 maximum, puis enfourner pour un petit quart d'heure, en surveillant pour que les madeleines ne colorent pas trop.


 
On peut se contenter de dévorer les madeleines comme ça, nature... ou on peut pousser le vice encore plus loin et convoquer Bonne Maman à nouveau sur le ring en faisant des coques en chocolat !
Pour se faire, rien de plus simple: mettre un carré de chocolat de son choix dans les moules et mettre au four pour qu'il fonde. Ensuite, il n'y a qu'à poser les madeleines à leur place et à bien mouler leur fond avec le chocolat.
Mettre au réfrigérateur un bon moment pour que le chocolat ait suffisamment durci... sinon on se retrouve avec un pâté pas très élégant comme le mien en démoulant !



J'ai été victime de la hâte. Néanmoins, le goût y est, comme toujours !
Je conseille de laisser ces madeleines à coque au frigo, pour avoir un côté craquant lorsqu'on mord.
Et 2-0 pour moi contre Bonne Maman.




dimanche 10 novembre 2013

Tartelettes aux noix bien d'chez moi !

En ce week-end, que faire ? J'avais bien prévu de faire un petit tour dans la région pour visiter d'autres contrées que la région grenobloise... mais la météo ne s'y prête pas vraiment.
En discutant avec un ami en fin de semaine, j'apprends qu'il a une forêt à côté de chez lui, avec plein de noyers. Pourquoi ne pas aller s'amuser à faire la cueillette ? C'est vrai que pour moi, amoureux de tout oléagineux, ça coûte cher. Ces bébêtes ne sont pas données !

Bon, d'accord pour la cueillette, mais sous la pluie, vraiment ? Eh bien non ! La gentille maman de mon ami lui a, coup du destin, apporté un sac rempli de noix vendredi soir. Donc plus de quoi se prendre la tête.

Maintenant,  c'est l'heure de la devinette : que fait un grenoblois qui aime la pâtisserie, avec des noix ? De la tarte aux noix, pardi !



RECETTE pour la tarte aux noix :

Je recommande vivement de faire la pâte soi-même, c'est bien meilleur et gratifiant. Ici, on fera une pâte sablée.

Pâte sablée:
-250g de farine T45 / ou en remplacer une partie par de la poudre d'amande, noisette...
-125g de beurre en dés
-40g de sucre glace
-1 œuf
-une pincée de sel (the touch qui fait qu'on se sent bon pâtissier)

Vous aurez assez ici pour 7 tartelettes, ou une bonne tarte (28cm de diamètre) et deux tartelettes. De toute manière,  la pâte se congèle très bien.

Il suffit de commencer par émietter la farine et le beurre, lorsque celui-ci est pommade, c'est-à-dire ni fondu ni dure, bien mou.
Ensuite, on créé un petit puis dans lequel on casse l’œuf. On éclate la poche du jaune avec les doigts et on agite un peu.
Il ne reste plus qu'à malaxer jusqu'à obtenir une boule de pâte.


Une fois fait, vous pouvez l'étaler directement en farinant un peu votre plan de travail pour ne pas qu'elle colle. Tout sera bien évidement plus facile avec un rouleau à pâtisserie, même si le système D peut aussi marche.

Une fois que votre pâte est aplatie, on la pose sur le moule et on fonce celui-ci (entendre on applique la pâte sur les bords). Passer ensuite le rouleau sur les bords du moule pour enlever l'excédent. Réserver au frais au moins une bonne demi-heure si on est pressé; une pâte froide se rétractera moins à la cuisson.

Avant de vous lancer dans la préparation du caramel, faîtes précuire vos fonds de tartes piqués à la fourchette à blanc (sans garniture) pendant 10/15min au four à 180°C. Surveillez selon que vous préférez une texture fondante ou plus croquante.



Sauce caramel:

-200g de sucre / ou en remplacer une partie par du miel
-4 cuillères à soupe de lait
-20cl/200g de crème fraîche épaisse
-une petite dizaine de noix par tartelette (une noix = 2g selon les calculs de mon coéquipier, il faudra se plaindre auprès de lui si ce n'est pas bien dosé :p)

Avant de vous lancer, faîtes précuire vos fonds de tartes piqués à la fourchette à blanc (sans garniture) pendant 10/15min au four à 180°C. Surveillez selon que vous préférez une texture fondante ou plus croquante.

Faire bouillir dans une casserole (qui n'accroche pas !) le lait, puis ajouter le sucre. Lorsque le mélange caramélise (sucre fondu et le tout s'épaissit légèrement) ajouter la crème hors du feu.
Bien incorporez puis faire cuire à feu doux. Surveillez bien car selon la texture de la sauce qu'on veut il faudra plus ou moins longtemps. En ce qui me concerne, j'aurais voulu l'avoir un peu moins épais.

Une fois terminé, ajouter les noix au mélange chaud et laisser diffuser un instant, ou directement dans les fonds de tartes puis recouvrir. Laisser refroidir et figer naturellement.


Une tarte à déguster quand le temps est morose et froid, et qu'on a besoin de réconfort, de chaleur, et d'une bonne explosion calorique !







jeudi 7 novembre 2013

Sublime cake au citron

Un peu marre du chocolat et de toutes les sucreries du même type ces temps-ci... J'ai eu envie de fraîcheur, d'un touche vivifiante ! Même si la saison nous pousse plus à des saveurs chaudes, j'ai joué la carte du non-conformisme.

Depuis bien longtemps j'ai eu envie de faire une pâtisserie avec glaçage. En me baladant un peu sur la toile culinaire, je me suis laissé tenté par une recette qui combine mes deux lubies : un cake au citron, glacé au citron !



Ni une ni deux, je m'équipe de ce qu'il faut pour réussir du premier coup cette-fois ci (cf article sur les oeufs au lait...) !

NOUVEAUTÉ dans cet article, je poste la recette suivie que j'ai très légèrement adaptée (moins de beurre, du fromage blanc pour le moelleux):

Pour un moule à cake de 25cm de longueur et environ 8cm de largeur,

-3 gros citrons
-220g de farine T45
-100g de fromage blanc (pas 0% par pitié !), soit un pot individuel
-70g de beurre
-4 oeufs
-150g de sucre (si on compte faire le glaçage, légèrement plus sinon)
-120g de sucre glace (pour le glaçage)
-1/2 sachet de levure chimique (un sachet correspond souvent à une dose de farine de 500g)

Commencez par tamiser la farine et la levure chimique.
Après, vous zesterez deux citrons (on préférera donc des citrons BIO pour éviter les pesticides) et récupérerez également leur jus.

Ensuite, faîtes fondre doucement le beurre.
Pendant ce temps, fouettez les œufs et le sucre jusqu'à faire blanchir/mousser légèrement le mélange.

Une fois le beurre fondu, y ajouter le fromage blanc et homogénéiser.
Versez dans la préparation aux œufs et mélangez le tout.

Ajouter progressivement tout en mélangeant (je sais, c'est toute une organisation pour saupoudrer la farine, mélanger et tenir le récipient, TOUT en même temps !).

Ajouter enfin le jus de citron et les zestes et répartir avec quelques tours de cuillère dans la pâte.

On enfourne pour une bonne quarantaine de minutes à 180° en surveillant la cuisson (couvrir d'un papier aluminium si le cake colore trop vite).




En fin de cuisson, deux options s'offrent à vous: si vous préférez un cake plutôt humide et moelleux à la mort, démoulez directement et enrobez dans du film étirable. Sinon, pour une croûte plus dur et un cake moins mouillé, laissez refroidir naturellement et filmez plus tard (pour éviter le dessèchement). Pour ma part, j'ai choisi l'option cake moelleux et humide.


Pour le glaçage, il n'y a qu'à mélanger la quantité souhaitée de jus du troisième citron et le sucre glace jusqu'à obtenir une texture qui nous plaît. On peut faire le glaçage en deux fois si au premier passage on s'y est mal pris et on a fait plein de cochonneries !






Je vous laisse tester la recette. Vous pouvez aussi la faire avec des oranges pour varier. Je pensais à des oranges sanguines si on veut rester sur de l'acide... à bon entendeur !






mercredi 6 novembre 2013

Les oeufs (de poule) au lait (de vache).

Voilà bien longtemps que je n'ai rien posté...
Histoire de rattraper le coup et de relancer la machine, je poste aujourd'hui une recette qui en cache deux ! Comment ça ? Je m'explique !

J'ai réalisé l'autre fois des oeufs au lait, qu'on appelle parfois à tort aussi flan. Pour les incultes, c'est un peu comme une crème caramel, mais sans caramel au fond !

Petit problème lors de la dégustation... ça manque de sucre !. La crème n'avait que le goût du lait (entier) et des œufs (poules élevées en plein air svp ! ; respectons nos amies les poules !). Il manquait la douceur du sucre...

Assez rageant, surtout au vu de la peine qu'on se donne pour la cuisson spéciale de ce dessert au bain marie au four.






























Heureusement, ce genre de dessert est rattrapable même après cuisson !
On peut tout à fait rendre le tout plus savoureux en créant une petite couche de sucre sur le dessus !
Il ne s'agit pas de faire caraméliser et durcir le sucre comme pour une crème brûlée, mais de le faire fondre juste ce qu'il faut pour éviter l'aspect vulgaire des grains.

Le résultat ? Vous ne pourrez pas y goûter, mais vous pouvez vous délectez de l'image suivante. Les reflets dorés de la cassonade donnent l'impression d'un trésor (j'en fais trop ?!).


















La couche de sucre mi-caramélisée est parfaite pour compenser le manque de sucre, et la texture mi fondue mi sableuse va très bien avec le fondant de la crème.


Vous aurez remarqué la bêtise de certains de mes commentaires... NE PAS SE PRENDRE (trop) AU SÉRIEUX !

vendredi 18 octobre 2013

Flan parisien

A l'occasion d'un repas international dans ma résidence, chacun devait cuisiner quelque chose de son pays, sa région, ses origines... Quand on est français, dur dur de rivaliser avec l'originalité d'un plat libanais ou mexicain !

Des cuisses de grenouille ? Il paraît qu'elles sont aux anglais...
Un plateau de fromage ? Trop facile, et un peu cher quand on veut faire goûter à une vingtaine de personne du VRAI fromage...
Un dessert ? Oui, mais entre le saint-honoré et les macarons, on est vite découragé.




A court d'idée, je me suis réveillé tardivement avec l'idée d'un  flan parisien. Après tout, je viens de Paris (bon je triche, de banlieue parisienne...), et le flan est une de mes pâtisseries préférées. Simple, nourrissante, et qui fait souvent l'unanimité.

Avec seulement trois heures devant moi, je n'ai pas eu le temps de préparer une pâte brisée moi-même. J'ai donc essayé avec un pâton de boulangerie plutôt qu'une pâte prête à dérouler. Comme on peut le voir sur les photos, le bord de pâte est craquelé, car elle s'est retractée durant la pré-cuisson. J'ai dû reborder plusieurs fois pour m'assurer d'avoir une hauteur suffisante, car le flan, je l'aime épais !

Ni une ni deux, je casse des oeufs, je chauffe le lait entier (pour plus d'onctuosité) et la crème liquide... et je prépare mon appareil à flan.


Pas le temps de faire refroidir complètement à l'air libre --> un tour au frigo pour aider.

Résultat ? Il n'y en a plus une part. Et quel fût mon étonnement en apprenant que certains n'avait jamais goûté de flan parisien ! Moi qui pensait rester dans l'ombre durant le repas, je suis bien content d'avoir pu faire découvrir à certains résidents cette spécialité pourtant banale !


dimanche 13 octobre 2013

(et ça continue avec le pain...)

Article succinct mais engagé, qui reprend le thème du tout premier : on PEUT faire du pain SOI-MEME...


























Rien de bien excitant, mais de quoi relancer le ton du blog, dont le nom commence quand même par "pain" ;)

Ces scones, mes chouchoux !

Avec la vague de froid qui s'est abattue sur Grenoble (et pas que), on a toujours envie de se faire un plaisir sucré pour se réchauffer (la bonne excuse !).

En expédition au centre ville de Grenoble depuis ma campagne de Saint-Martin-d'Hères, j'ai plongé mon nez dans pleins de livres de recettes à la Fnac. Je ressors donc avec les gargouillis de gourmandises.

Direction Adelaïde Cookies, LA référence sur Grenoble en terme de cookies et autres gâteaux du genre. Bien que les prix aient légèrement augmentés depuis l'an passé, la qualité est toujours au rendez-vous. Le scone au citron confit que j'ai choisi ne m'a pas laissé indifférent puisqu'aussitôt rentré chez moi, je me lance dans la réalisation de scones... aux chouchous !


Je n'avais jamais fait de scones auparavant, et la première fois que j'en ai goûté remonte à moins de deux semaines, avec MZ (qui se reconnaîtra, encore) au Bookwork Café, un salon de thé/lecture peaceful et très british.

Je me suis abstenu de sucrer, puisque les chouchoux sont déjà enrobés de sucre, et que je veux me réserver le plaisir de tartiner si besoin. Par ailleurs, les vrais scones anglais ne sont pas sucrés, et se dégustent avec de la crème et de la confiture.

Le rendu ? Le voici :

Plutôt irrésistible avec le sucre des chouchoux qui a fondu en caramel.

Et on termine avec une photo sombre, mais chaude. Avec ce bois foncé, on se croirait au bord d'un bon feu de cheminée... non ?


samedi 5 octobre 2013

Force chocolat.

La reprise des cours a vraiment commencé et je n'ai plus trop de temps à consacrer à mon blog... Mais dès que j'ai une grosse envie de quelque chose en particulier, je m'y mets !

Cette semaine, muffins forts en chocolats et gros chunks de chocolat noir.
La puissance était le mot d'ordre de cette recette : on n'est plus des bébés au lait (clin d’œil), alors on rajoute du cacao dans la préparation pour renforcer l'arôme de chocolat noir.

De bon gros morceaux qui s'opposent légèrement à notre mâchoire lorsqu'on vient croquer la matière... miam ! Pour les obtenir, on se procure une bonne tablette de chocolat noir 70% minimum, et on concasse soi-même.



Pendant la cuisson, on se délecte déjà de l'odeur de chocolat qui envahit les lieux. Puis on se meurt de l'attente de laisser refroidir avant de démouler et de... croquer !








dimanche 22 septembre 2013

Tiramisu version speculoos

Un reste de mascarpone d'un précédent essaie de tiramisu.
J'avais apporté cette dernière fois trop peu de soin au montage, donc les photos ne m'ont pas convaincu. Je voulais un rendu net et propre, des étages qu'on distinguerait bien: biscuits, crème, biscuits, crème...

Le tiramisu n'est pas un dessert difficile, mais si on veut faire la part belle à l'esthétique, il faut s'appliquer pour ne pas salir les parois du contenant (surtout vu que j'ai fait mon tiramisu dans des verres transparents).




Comme indiqué dans le titre, j'ai ici fait une version au speculoos. Normalement, le tiramisu se prépare avec un biscuit type boudoir qui une fois imbibé devient spongieux, contrairement au speculoos, qui comme tout biscuit sablé, donnera une pâte.




Aimant bien jouer sur les textures, mes deux premières couches sont pâteuses (speculoos bien imbibé de café), et la dernière couche, plus fine, est composée de miettes sèches, donc croquantes. Mon dernier étage est par ailleurs décoré de cacao en poudre (non sucré ; Van Houten).






Je n'avais pas d'Amaretto, ni d'alcool quelconque qui pourrait convenir au tiramisu, donc je n'en ai pas mis. Il n'en reste pas moins démentiel !





samedi 21 septembre 2013

Petit déjeuner plaisir !

Le petit déjeuner est certainement mon repas préféré !
Tous les sens sont comme remis à zéro et on sent et voit tout avec grande hâte de goûter.

En semaine, quand d'autres préfèrent dormir jusqu'à la limite critique d'arriver à l'heure en cours, moi, je préfère me réveiller plus tôt et prendre mon temps pour petit déjeuner.

En ce moment, j'aime beaucoup consommer des mélanges types "Parfait" ou "Granola":
-des fruits,
-des céréales et oléagineux (amandes, noix, noisettes etc.),
-du fromage blanc de campagne ("faiselle") ou lissé ("fromage blanc" classique, en grande surface), du yaourt à la grec...
-une bonne touche de sucre douceur type sirop d'érable ou miel (de châtaigner en ce moment)...






































Ne pas hésiter à varier ses fruits et accompagnements pour jouer sur l'acidité, la douceur, l'amertume... et par pitié, on boycotte les fromages blancs 0%. Ils sont fades, acides, ne calent pas pour un sou et on ne prend aucun plaisir à en manger.


Je ne résiste jamais à accompagner ma boisson chaude ou froide (ou les deux !) d'une ou plusieurs tranches de pain tartinées.

Ici, deux tranches de mon pain de mie (http://painbeurremielsel.blogspot.fr/2013/09/pain-de-mie-grande-premiere.html) avec de la gelé d'abricots maison et de la crème de châtaigne Ardéchoise !


Niveau boisson, si vous êtes plus typé chocolat que café, à mort le Nesquik. Préférez un bon cacao nature type Van Houten. Non sucré, on peut en rajouter derrière à sa convenance s'il en faut. Autrement, on retrouve le véritable goût du cacao en boisson.
























On l'aura compris, le matin, je ne fais pas dans la demi-mesure !

Pâte brisée maison, quiche chèvre/courgettes.

Jeudi après-midi. Moment consacré au sport pour la plupart des étudiants du campus de Grenoble.
Sauf qu'avec mon cours de tennis de table qui termine à 15h30, ça fait encore pas mal de temps libre.

Je me suis donc lancé dans la fabrication d'une pâte brisée maison (je n'ai pas encore le courage de me mettre à la pâte feuilletée, mais ça viendra... je me le jure !).


Des ingrédients simples (farine T45, beurre, un œuf, eau, sel) ...


... un peu de repos au réfrigérateur après formé un pâton ...

... puis enfin le plaisir d'abaisser et de foncer son moule !


La pâte brisée s'utilise généralement plus pour les préparations salées ; on préfèrera la feuilletée ou la sablée pour les desserts et pâtisseries. Je l'ai employée au dîner pour une quiche au chèvre en buche et aux courgettes.