vendredi 18 octobre 2013

Flan parisien

A l'occasion d'un repas international dans ma résidence, chacun devait cuisiner quelque chose de son pays, sa région, ses origines... Quand on est français, dur dur de rivaliser avec l'originalité d'un plat libanais ou mexicain !

Des cuisses de grenouille ? Il paraît qu'elles sont aux anglais...
Un plateau de fromage ? Trop facile, et un peu cher quand on veut faire goûter à une vingtaine de personne du VRAI fromage...
Un dessert ? Oui, mais entre le saint-honoré et les macarons, on est vite découragé.




A court d'idée, je me suis réveillé tardivement avec l'idée d'un  flan parisien. Après tout, je viens de Paris (bon je triche, de banlieue parisienne...), et le flan est une de mes pâtisseries préférées. Simple, nourrissante, et qui fait souvent l'unanimité.

Avec seulement trois heures devant moi, je n'ai pas eu le temps de préparer une pâte brisée moi-même. J'ai donc essayé avec un pâton de boulangerie plutôt qu'une pâte prête à dérouler. Comme on peut le voir sur les photos, le bord de pâte est craquelé, car elle s'est retractée durant la pré-cuisson. J'ai dû reborder plusieurs fois pour m'assurer d'avoir une hauteur suffisante, car le flan, je l'aime épais !

Ni une ni deux, je casse des oeufs, je chauffe le lait entier (pour plus d'onctuosité) et la crème liquide... et je prépare mon appareil à flan.


Pas le temps de faire refroidir complètement à l'air libre --> un tour au frigo pour aider.

Résultat ? Il n'y en a plus une part. Et quel fût mon étonnement en apprenant que certains n'avait jamais goûté de flan parisien ! Moi qui pensait rester dans l'ombre durant le repas, je suis bien content d'avoir pu faire découvrir à certains résidents cette spécialité pourtant banale !


dimanche 13 octobre 2013

(et ça continue avec le pain...)

Article succinct mais engagé, qui reprend le thème du tout premier : on PEUT faire du pain SOI-MEME...


























Rien de bien excitant, mais de quoi relancer le ton du blog, dont le nom commence quand même par "pain" ;)

Ces scones, mes chouchoux !

Avec la vague de froid qui s'est abattue sur Grenoble (et pas que), on a toujours envie de se faire un plaisir sucré pour se réchauffer (la bonne excuse !).

En expédition au centre ville de Grenoble depuis ma campagne de Saint-Martin-d'Hères, j'ai plongé mon nez dans pleins de livres de recettes à la Fnac. Je ressors donc avec les gargouillis de gourmandises.

Direction Adelaïde Cookies, LA référence sur Grenoble en terme de cookies et autres gâteaux du genre. Bien que les prix aient légèrement augmentés depuis l'an passé, la qualité est toujours au rendez-vous. Le scone au citron confit que j'ai choisi ne m'a pas laissé indifférent puisqu'aussitôt rentré chez moi, je me lance dans la réalisation de scones... aux chouchous !


Je n'avais jamais fait de scones auparavant, et la première fois que j'en ai goûté remonte à moins de deux semaines, avec MZ (qui se reconnaîtra, encore) au Bookwork Café, un salon de thé/lecture peaceful et très british.

Je me suis abstenu de sucrer, puisque les chouchoux sont déjà enrobés de sucre, et que je veux me réserver le plaisir de tartiner si besoin. Par ailleurs, les vrais scones anglais ne sont pas sucrés, et se dégustent avec de la crème et de la confiture.

Le rendu ? Le voici :

Plutôt irrésistible avec le sucre des chouchoux qui a fondu en caramel.

Et on termine avec une photo sombre, mais chaude. Avec ce bois foncé, on se croirait au bord d'un bon feu de cheminée... non ?


samedi 5 octobre 2013

Force chocolat.

La reprise des cours a vraiment commencé et je n'ai plus trop de temps à consacrer à mon blog... Mais dès que j'ai une grosse envie de quelque chose en particulier, je m'y mets !

Cette semaine, muffins forts en chocolats et gros chunks de chocolat noir.
La puissance était le mot d'ordre de cette recette : on n'est plus des bébés au lait (clin d’œil), alors on rajoute du cacao dans la préparation pour renforcer l'arôme de chocolat noir.

De bon gros morceaux qui s'opposent légèrement à notre mâchoire lorsqu'on vient croquer la matière... miam ! Pour les obtenir, on se procure une bonne tablette de chocolat noir 70% minimum, et on concasse soi-même.



Pendant la cuisson, on se délecte déjà de l'odeur de chocolat qui envahit les lieux. Puis on se meurt de l'attente de laisser refroidir avant de démouler et de... croquer !