mercredi 26 mars 2014

Le "moelleux à coeur de ma maman"

Cette recette n'est pas celle de ma maman, non... ma maman n'est pas gâteau, et de manière générale pas sucre. Je la tiens de ma bible de pâtisserie Le petit Larousse.


Le gâteau est très léger en bouche, pas lourd ou pâteux comme un brownie. Cela vient du fait que les œufs sont clarifiés et les blancs montés en neige. Pas d'étonnement donc quand vous verrez le gâteau gonfler à la cuisson puis s'affaisser en refroidissant.



J'ai fait le gâteau pour un dessert simple et efficace pour un petit dîner à 4, mais en me lançant j'ai vu qu'il me manquait 20g de chocolat. J'ai complété avec de la pâte pure de cacao venue tout droit du Pérou, rapportée par ma mère lors d'un voyage. Cela renforce le goût de cacao, ce qui était plutôt la bienvenue car mon chocolat "noir" n'était que du 52%... je prends normalement du 70%. Ce genre de pâte est aussi disponible en France bien entendue, on l'appelle aussi chocolat noir 100% de cacao.



Recette pour 4 à 5 personnes:

-60g de beurre
-125g de chocolat noir
-75g de sucre
-25g de farine (j'ai fait 50/50 farine/maïzena)
-4 oeufs moyens (j'en ai pris trois, gros calibre)
-une pincée de sel



Préchauffer le four à 250C.
Faire fondre le chocolat et le beurre à feu doux.
Fouetter d'une part les jaunes d'oeufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange mousse et blanchisse, d'autre part les blancs d'oeufs en neige en jetant une pincée de sel à la fin pour fixer.
Incorporer doucement (au fouet ça suffit, pas besoin de spatule ici) les blancs aux jaunes, puis le mélange fondu, et enfin la farine. Le mélange gonfle avec les blancs, puis diminue un peu en volume au fur et à mesure qu'on incorpore le reste. C'est normal.

Enfourner pour 5min à 250C, puis poursuivre la cuisson à 150C pour 25min.



Le gâteau peut être préparé dans la journée pour le soir, mais il sera toujours meilleur réchauffé.
Comme il est relativement léger en bouche, on peut l'accompagner d'une boule de glace, ou de crème anglaise par exemple.



samedi 22 mars 2014

La quête du rhum... cake rhum/raisins de Corinthe

Je vois souvent des recettes utilisant du rhum pour parfumer.
J'ai donc enfin acheté du rhum ambré pour pouvoir en tester quelques unes...



La recette de ce cake est issue du livre "Pâtisserie" aux éditions Larousse, mais j'ai ôté les fruits confits car je n'en trouve pas de bonne qualité en grande surface, il n'y a que les Vahinés, pas très "propres".

Ce cake n'est donc pas le cake anglais classique aux fruits confits et raisins, mais il n'en reste pas moins bon.




Recette:
Pour 5 à 6 personnes selon la taille et le nombre de parts
-2 oeufs calibre moyen
-120g de farine
-80g de sucre (je conseille de mettre en partie du sucre complet pour renforcer les arômes, et le reste j'ai pris du sucre blanc parfumé à la vanille en laissant une gousse vide dans le bocal)
-80g de beurre mou (j'ai mis 60g et complété avec de la purée d'amandes complètes)
-entre 5 et 10 cL de rhum (vraiment j'ai fait à l'oeil, la recette préconise "un verre à liqueur")
-1 càc pleine de levure chimique
-180g de raisins secs

Comme d'habitude, c'est mieux de laisser revenir vos ingrédients à température ambiante (les sortir le matin ou le soir pour pâtisser l'après-midi ou le lendemain, par exemple).

Faire macérer les raisins le plus possible en avance dans le rhum.
Tamiser la farine et la levure.
Fouettez le beurre et le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse et mousse.
Ajouter un à un les oeufs, puis la farine, puis les raisins et le rhum.
La pâte est normalement plutôt épaisse mais veillez à ce qu'elle soit homogène.




J'ai utilisé un cadre à mousse en guise de moule, et le résultat est parfait. Mon moule à cake classique est trop grand, le gâteau n'aurait pas été assez haut.

Enfourner à 210C pour 10min puis continuer la cuisson à 150C pour 35 à 40min. Penser à entailler légèrement le cake sur la longueur après 5/10min de cuisson pour qu'il se développe harmonieusement.


J'ai particulièrement aimé la texture, comme ceux des cakes anglais, assez secs mais pas étouffants. Au niveau visuel, j'aime beaucoup les angles très droits grâce au moule vraiment rectangulaire.

Pour le conserver 1 semaine environ, attendre le refroidissement puis bien filmer, ou trancher et congeler.










jeudi 20 mars 2014

Le (vrai) steak de viande hâchée

Pour moi, un steak hâché ça ne doit pas ressembler à une galette d'un demi centimètre d'épaisseur et être minuscule. Autrement dit, je n'achète jamais de steak hâché pré-emballé.
Par ailleurs, quand j'ai vu que chez Charal ils mettent de la protéine de soja dans leur steaks surgelés, je me rends compte que faire ses steaks soi-même c'est au moins la garantie de ne pas être pris pour un imbécile sur ce qu'on va manger.



Pour un bon steak hâché, un vrai de vrai, bien épais et rassasiant, il suffit de:
-200g de viande de boeuf à hâcher chez soi si possible, demander à son boucher un morceau adéquat.
Je suis encore un vulgaire novice en connaissances sur les viandes, mais je compte bien potasser le livre "100% viande" que j'ai offert à mon père pour Noël...

-au choix pour donner du goût: échalotte, ail, oignon, herbes...

Il n'y a qu'à couper la viande en petites tranches puis la mixer avec ce qu'on a choisit pour parfumer.
Pour saisir la viande, je préfère le beurre... mais on peut le faire avec toute autre matière grasse.



On ne salera et poivrera qu'en fin de cuisson, voire uniquement à l'assiette.

Bon appétit avec une bonne dose de protéines !

dimanche 2 mars 2014

Purée d'amande

A la lecture de cet article, certains iront certainement se coucher moins bêtes.
La purée d'amande est une pâte crémeuse qui est faite exclusivement à base d'amande. A ce titre, je ne veux pas l'appeler pâte d'amande puisqu'on sait tous que c'est une autre spécialité..

La pâte venait d'être faite et transvasée, on voit ici la texture épaisse.

En fait, tous les oléagineux (amandes, noisettes, noix diverses, pistaches etc.) sont des fruits secs composés en majorité de matières grasses, mais de BONNES matières grasses. J'en vois déjà qui ont le poil qui se hérisse dès qu'ils entendent ce mot, mais c'est complétement stupide car le gras est nécessaire pour le bon fonctionnement de notre organisme. Je vous laisse vous renseigner sur les bons et mauvais gras, c'est un très vaste sujet.

Revenons en à nos moutons, la purée d'amande est très intéressante dans le sens où on peut l'utiliser de multiples façons: il paraît qu'elle peut se substituer au beurre dans certains cas (recette test à venir), mais moi je l'utilise surtout en pâte à tartiner. La texture est épaisse mais pas de sensation de gras comme les tartinables au chocolat... Le must, c'est de l'allier à du miel. On retrouvera alors le bon goût de l'amande et une touche sucrée. Attention, pour ceux qui croient que c'est comme de la frangipane ou de la crème d'amande, c'est à tort. Non seulement c'est plus sain (pas de beurre), mais c'est aussi plus épais et bien évidemment non sucré (sans miel).

Pour ceux qui souhaitent tester, et je le recommande, les pâtes d'oléagineux sont encore difficilement trouvables en GMS. On les trouvera surtout en magasins bio. Et qui dit bio dit portefeuille, surtout pour ces fruits secs déjà bien assez chers... Pour éviter de se ruiner, on aura intérêt à les préparer soi-même !

Lisser le tout pour qu'il y ait une répartition homogène de l'huile en surface, contrairement à la première photo

Comme je l'ai expliqué, la purée d'amande n'est faite que d'amandes. Il suffit de mixer pendant suffisamment longtemps au robot soit des amandes entières, soit de la poudre, pour arriver à la texture pâteuse. Le processus est assez long et on verra plusieurs étapes:
-création d'un agglomérat, d'une boule
-détente de cette boule
-et enfin une texture lisse

En fait, c'est l'huile contenue dans les amandes qui va s'échapper de la matière sèche au fur et à mesure qu'on mixera.
Prévoir au moins 4 à 5 étapes de 2 min environs et laisser reposer le robot pour ne pas l'achever, car il risque de chauffer un peu.

Enfin, sachez qu'on peut aussi bien choisir des amandes émondées que naturelles, qui auront alors un goût plus prononcé. L'amande émondée sera plus subtile.

mercredi 26 février 2014

"Gnocchi" à la semoule de blé dur

Depuis Noël, j'ai une machine à pâte. J'ai déjà fait plusieurs fois des pâtes fraîches classiques, j'entends par là à la farine et aux oeufs.
Ce n'est que récemment que j'ai appris que les pâtes peuvent aussi être préparées avec de la semoule de blé dur, c'est notamment recommandé pour les ravioli, pour qu'ils tiennent mieux à la cuisson.



J'ai déjà fait des gnocchi cet été, ces pâtes à base de pomme de terre. Dans la recette de cet article, je parlerais plutôt de petites boulettes de pâte, puisque je n'ai pas utilisé de pomme de terre.

Pour une personne:
-150g de semoule de blé dur fine pour 1 oeuf gros calibre.

Il suffit de créer une boule homogène en mélangeant les deux ingrédients. Après avoir laissé reposer au frais durant 30 minutes, on peut détailler la pâte de la forme qu'on veut (difficile à étaler finement sans machine à pâte cependant). Comme je voulais me faire un gratin rapide, j'ai opté pour cette forme type gnocchi.



Pour la cuisson, il faut les plonger dans une eau salée. Les pâtes vont tomber au fond au début puis lorsqu'elles sont remontées comme sur la photo, laisser les cuire encore une petite minute, voire deux. En effet, je crois avoir fait des boules trop grosses, et à la dégustation, c'était un peu... résistant sous la dent :p
Pour être certains d'éviter le problème même en prolongeant la cuisson, je préconise de faire des gnocchis creux pour la prochaine fois. Dans tous les cas, ne pas vous attendre à une texture fondante puisqu'il n'y a pas de pomme de terre. D'où la nécessité de faire une forme plutôt fine pour ne pas avoir l'impression de passer son repas à mastiquer.



Après recherche sur internet, les pâtes qui se rapprochent le plus de ce que j'aurais voulu faire et que je conseille sont des Malloreddus.

Pour mon gratin, j'ai fait une sauce rapide et simpliste de flemmard du dimanche soir, avec une boîte de tomates entières, et un reste de fromage Italien fontine pour le moelleux, indispensable, que j'avais déjà utilisé pour mes cordons bleus (http://www.foodreporter.fr/dish/index/id/725164), et pour gratiner, of course !



Recette à améliorer, donc, mais néanmoins rapide et toujours plaisante ;)

dimanche 23 février 2014

Yaourt chocolat/pistache (Mag Régal)

En toute simplicité, sans yaourtière, ni cuit-vapeur, j'ai testé une recette de yaourts au chocolat et pistache trouvée dans un magazine culinaire ! (Oui, ça fait du bien de lire un vrai magazine que des pages web)



La recette proposait l'alliance classique chocolat blanc/pistache, mais je n'avais que du noir, pas trop fort cependant (52%).

Recette: pour 4 yaourts:
-3 yaourts nature
-150g de chocolat
-pistaches torréfiées
-(miel pour sucrer si vraiment c'est nécessaire, selon qu'on utilisera un chocolat noir fort ou pas. Bien entendu c'est inutile avec du chocolat blanc)

On indique simplement de faire fondre le chocolat au bain-marie puis de l'ajouter tiédi aux yaourts fouettés.
À disposer dans des ramequins et à laisser reposer au frais au moins trois heures, comme toujours.


De mon côté, je n'ai pas encore goûté... mais je ferai un edit pour le verdict ! Sinon, la responsabilité est au magazine Régal :p
Quoi qu'il en soit, c'est une bonne manière d'éviter les yaourts industriels trop sucrés et avec pleins de d'additifs.

EDIT après dégustation:



Comme je m'y attendais, le yaourt a vraiment une texture de brassé plutôt que ferme. Sucré comme il faut, j'aime bien le côté acide mais étonnemment plaisant du yaourt nature qui vient faire comme des notes de citrons !
Recette adoptée pour ma part.

vendredi 21 février 2014

Manger à Grenoble : crêperie Marin Marine

Je propose un nouveau genre d'article pour alimenter mon blog :
une revue d'un "restaurant de galettes", comme se présente la crêperie Marin Marine, dans le quartier Notre-Dame de l'hypercentre Grenoblois.

Je suis passé depuis l'année dernière mouuult fois par devant cette crêperie à la carte plus qu'alléchante (en bavant toujours plus sur le sucré que le salé, comme d'habitude :p), et j'ai enfin franchi la porte ce soir, accompagnée d'une partenaire de plaisirs gourmands de longue datte !

La salle est de taille moyenne et tout en longueur, sans être étroite pour autant. Nous rejoignons notre table (réservée), qui se trouve devant le comptoir où sont préparées les crêpes.
Loin d'être gênant (pas de fumée ou d'odeur persistante), ce premier détail atteste d'une certaine transparence quant à la préparation des mets, c'est positif.

La carte, il faut l'avouer, est assez restreinte, avec seulement 6 versions salées ou sucrées spécialités, mais on pourra toujours composer soi-même sa crêpe. C'est à prendre soit en bien, soit en mal (peu de proposition=produits frais en général). Le restaurant propose aussi des salades et omelettes.

Mon amie et moi choisissons tous les deux la même crêpe salée: magret fumé de canard, châtaigne, crême fraîche et roquefort (mon amie l'a remplacé sans problème de la gérante par du chèvre).



Verdict ? : Cela faisait tellement longtemps que je rêvais d'une galette que j'en ai vraiment profité.
Les ingrédients sont disposés tels quel sur la crêpe repliée en 4, mais j'ai eu au premier abord une impression qu'il aurait pu y en avoir un peu plus... Les plis étaient vides.
Néanmoins, la pâte est plutôt fondante et le sarrasin est bien présent. Je ne suis pas un expert, mais j'ai dans mes souvenirs l'idée que les galettes sont un tantinet croustillantes, pas celle-ci...

Bilan salé : une jolie assiette, un peu légère à l'oeil, mais on finit son assiette "restauré", avec encore un peu de place pour une crêpe sucrée gourmande !

Au niveau des desserts, le restaurant propose des compositions à base de crèmes glacées, et bien sûr des crêpes garnies, ou plus traditionnellement flambées. Encore une fois, on a la possibilité de composer sa crêpe sucrée.

J'hésite longuement entre la crêpe qui semble être la spécialité de la maison, et aussi la plus gourmande (palet breton, glace caramel, caramel au beurre salé, pommes au beurre salé et crème chantilly), mais je choisis finalement la version qui m'a depuis l'année dernière fait de l'oeil : frangipane maison (en fait une crème d'amande), amandes grillées et coulis de fruits rouge.


La crêpe est pliée en triangle et garnie de frangipane, décorée avec le coulis qui apporte l'acidité, et un petit côté craquant dû aux amandes.
Mon amie choisira une version plus classique : caramel beurre salé, glace vanille et crème chantilly.

Bien sucré:C'est bien sûr plus facile de faire céder les palais avec des mets sucrés, mais globalement la crêpe est plaisante, non écoeurante grâce au contraste des sensations, sans pour autant laisser une impression de jamais vu que l'on n'oubliera pas.

Pour avoir attendu plus d'un an, je suis bien content d'avoir enfin dîné chez Marin Marine. Je n'ai pas assez de recul en termes de crêperies, mais je peux dire qu'on y mangera très bien quoi qu'il en soit. Par ailleurs, ce qui se fait rare de nos jours, c'est un service plus qu'aimable et à l'écoute, et une transparence quant à la préparation des plats.
L'ambiance plutôt calme sans être gênante conviendra autant pour un dîner en tête à tête amoureux ou amical, ou une soirée à plusieurs.
Enfin, et je me doute que ça intéresse tout le monde, compter en moyenne 15e pour une crêpe salée et une crêpe sucrée (sans cidre). Pour goûter aux spécialités les plus travaillées, voyez y plutôt 20e.
On ressortira finalement bien rempli, même pour un bon mangeur comme moi.

Bilan: Recommandé ;)



mercredi 19 février 2014

Mousse Ô chocolat

La mousse au chocolat... le classique des classiques. Un petit nuage en bouche. Léger comme tout pour finir un repas copieux sur une note bien gourmande.

Au niveau des recettes, on trouve de tout: des avec du beurre, ou de la crème, des avec des fixateurs, des sans jaunes d'oeufs... Bref, de quoi en perdre la tête.
Pour moi, la mousse au chocolat, la vraie, c'est juste du chocolat, et des oeufs. Alors pas d'excuse du genre "je n'ai rien de tout ça", c'est parti !




Pour n personnes:
-n oeufs plein air ou bio sortis au préalable du frigo pour être à température ambiante
-nx30g de chocolat au choix
-une pincée de sel

J'ai pris ici les fins de tablettes qui trônaient dans ma cuisine : du 70% noir et du blanc, à raison de 2/3 1/3 exactement (ma maniaquerie m'oblige à consommer les tablettes par rangée :p)

Il suffira de faire fondre au bain-marie le chocolat, puis de laisser tiédir avant d'ajouter les jaunes en remuant vivement car le mélange va durcir.
Monter les blancs en neige en les fixant avec la pincée de sel, et en incorporer une toute petite partie au mélange précédant pour le détendre d'abord, puis le reste à l'aide d'une maryse/spatule souple sans écraser les blancs (soulever la masse vers le haut en faisant des cercles pour les incorporer).

Disposer dans des ramequins, verres, ou même laisser dans le bol, mais laisser reposer dans tous les cas de préférence une nuit entière, au pire quelques heures avant dégustation.


Je ne me cache pas d'en avoir fait pour deux, mais de l'avoir fini... en une soirée :p

































PS: se conserve 24h à 48h max à cause des oeufs crus.